1888. Jack l’éventreur sévit à Londres. Sherlock Holmes, après une brève et mystérieuse disparition, tente de mettre le feu à son appartement. Il est bizarrement déprimé et se laisse aller. Watson, jeune marié, sait bien qu’une seule chose peut le remettre sur pied : une nouvelle enquête.
Il en aura deux pour le prix d’une, qui le mèneront aussitôt à Paris.
D’abord, Mademoiselle La Victoire, une star de cabaret, lui demande de rechercher son fils disparu.
Ensuite, Mycroft, le frère de Sherlock, veut retrouver une statue volée qui se fait appeler elle aussi « La victoire ». Bien sûr, les fils de ces intrigues vont se relier, pour le malheur de Holmes et Watson et le bonheur du lecteur.
Les pastiches de Sherlock Holmes sont toujours de subtiles variations, souvent très réussies comme c’est le cas ici, autour d’invariants qui font le plaisir de tous les amateurs. Bonnie MacBird, holmésienne réputée, embarque le détective et Watson à Paris, où ils n’avaient pratiquement pas mis les pieds sous le règne de Conan Doyle. C’est un vrai bonheur de les voir déambuler à Montmartre et dans les rues de la capitale, à la rencontre de Toulouse-Lautrec et de plein d’autres personnages plus ou moins recommandables.
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