Hier comme aujourd’hui, il ne fait pas bon appartenir à une famille qui possède de grandes entreprises sur la Côte d’Azur. En octobre 1908, un petit garçon est enlevé dans un parc de Marseille. C’est le fils de Marius Gauffridy, un riche entrepreneur. Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal , mène l’enquête avec le concours du commissaire Baruteau, son oncle. Les différentes pistes qu’ils suivent ne donnent pas grand’chose, jusqu’à ce que les ravisseurs sortent de leur silence et demandent une rançon. Plutôt que de compter sur la police, Gauffridy s’adresse à Raoul Signoret pour remettre la somme aux ravisseurs. L’opération doit se faire dans une maison proche du Moulin du Diable. Mais deux cadavres sont découverts non loin, un homme et une femme ligotés l’un à l’autre. S’agit-il des ravisseurs ? De complices ? Raoul est intrigué par le comportement étrange de Gauffridy…
Dans les aventures de Raoul Signoret, pas de gros effets, ni de sombres machinations, ni de rebondissements en technicolor. La solution du mystère sera à la mesure des drames familiaux dont les « nouveaux mystères de Marseille » de Contrucci nous régalent depuis des années. Une série qui sent bon la Provence, tout comme, par exemple, la série de bandes dessinées « Dick Hérisson » de Didier Savard, dont un nouvel épisode est prévu pour octobre 2014.
Dans Rendez-vous au moulin du diable comme dans la dizaine d’épisodes précédents, on apprécie la saveur des dialogues et des personnages – à la fois toujours semblables et toujours surprenants – et la qualité de la reconstitution du Marseille des années 1900.
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