Le polar historique regorge de meurtres mis en scène… au théâtre ou au music hall. C’est un de ces lieux clos chers au roman policier, et cela dit aussi, souvent, la passion que ressentent les auteurs de polars pour l’art dramatique (certains sont aussi auteurs dramatiques, sinon créateurs d’une troupe de théâtre, comme Keith Miles, alias Edward Marston, ou encore ont joué sur les planches, comme Fidelis Morgan).
Voici un petit échantillon. À vous de le compléter !
Le monde entier est un théâtre, par Boris Akounine propose une enquête d’Éraste Fandorine au sein d’une troupe de comédiens dans la Russie de 1911.
Le milieu du spectacle est aussi le cadre du magnifique Creuset magique de Jean Stubbs, situé en 1906, de Abracadavra de l’excellent Peter Lovesey, et du haletant Golem de Londres, de Peter Ackroyd qui se déroule dans le Londres des années 1880 et dont un film moyen a été tiré.
Stage Fright est la troisième aventure de la suffragette Nell Bray de la série écrite par Gillian Linscott et malheureusement non encore traduite en français.
Dans cet épisode, elle est sollicité en 1909 par George Bernard Shaw pour parer aux menaces qui visent son actrice principale.
Dans Crimes à l’affiche de Nicola Upson, c’est Josephine Tey, romancière et auteur dramatique, qui est mêlée à une affaire de meurtre.
Dans tous ces polars historiques et bien d’autres encore, criminels et enquêteurs jouent à se masquer et se démasquer. Quelle est la véritable identité de chacun, derrière le rôle qu’il joue ?
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